• 1

"Heureusement que, de temps en temps, on entend en Russie un coup de feu :
C'est un homme inutile qui se donne la mort.
Anton Tchekhov

La Mouette

d'Anton Tchekhov

 

Création 1994 > La Mouette

Mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Avec : Patrick AUZET-MAGRI, Alain BERT, Bernard CUPILLARD, Roland DEPAUW, Marcia FIANI, Elisabeth PATUREL, Serge PILLOT, André ROUSSELET, Françoise SOURD, Cornélie STATIUS-MULLER, Sarkis TCHEUMLEKDJIAN , Catherine VIAL
Décors : François DELOSTE, Costumes : Marie-Pierre MOREL-LAB, Son : Bertrand NEYRET, Lumières : Michel PAULET, Affiche : Rajak OHANIAN, Photos : David ANEMIAN / Déclics et des Claps

 

En images et musique

 

 

Résumé


"La Mouette ", c'est "une comédie avec trois rôles de femmes et six rôles d'hommes. Quatre actes, un paysage (une vue sur un lac), beaucoup de discours sur la littérature, peu d'action, cinq tonnes d'amour... Les gens dînent, ils ne font que dîner et pendant ce temps s'édifie leur bonheur ou se brise leur vie. Anton TCHEKHOV

 

Critique

...Le directeur de la Compagnie Premier Acte a choisi un décor très simple : quelques éléments, quelques meubles, pour illustrer cette histoire de désespoir et de mort. Une jeune femme de chambre apporte les plateaux, fait discrètement du rangement.
Au premier plan, un moujik parle et chante en Russe... Pris au piège dans le regard du peuple, un petit monde crépusculaire se débat, cherchant à échapper à une vie sans avenir. Comme la mouette qui vole au dessus du lac, comme Nina qui rêve de liberté... Pièce à la fois réaliste et symboliste, à laquelle Sarkis a rendu sa dualité... On ressent la force de Tchekhov, de ses mots qui exhalent la souffrance, l'inassouvissement, et parlent si juste au coeur du public.

Pierre MOULINIER (Le Monde)


...Tchekhov peint à grands coups de faucille la vie des couples et des paires. Tcheumlekdjian, dans sa mise en scène, les fait sortir et rentrer de ses placards
à la demande. Réflexions acides mais aussi émotion et tendresse souriante...

Bernard Jadot (Le Progrès)

 

Entretiens


"L'affaire est humaine, alors elle m'intéresse. Même inconscients de leur cruauté ou de leur petitesse, les personnages de "La Mouette" sont pathétiques, ils me ressemblent trait pour trait dans leurs désirs, leur désarroi, leur égoisme, leur impuissance, leur lâcheté, leur sentimentalisme, leur nostalgie... à se réaliser. L'amour n'est pas payé de retour et c'est mieux ainsi."

Sarkis TCHEUMLEKDJIAN

 

Diffusion

Espace Albert Camus / Bron, Relais Culturel Château Rouge / Annemasse, Théâtre Edwige Feuillère / Vesoul, Théâtre de Bourg en Bresse, MJC Robert Martin / Roman

 

"Si la Sainte-Vierge, belle et sans pareil m'apparaissait,
n'aurait-elle pas l'insolente beauté de Chouchane ?"
Sarkis Tcheumlekdjian

Vartabed

de Sarkis Tcheumlekdjian

 

Création novembre 1990 > Vartabed, d'après Dikran TCHEUGURIAN

Adaptation et mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Assistant : Augusto MILLAN
Avec : Pedro ATIAS, Daniel Der GARABEDIAN, Marcia FIANI, Eric GORIA, Susanne HIBBEL, Bruno MIARA, Daniel MELLIER, Augusto MILAN, Guy NAIGEON, Henri OSINSKI
Houman SANCHEZ, Aquiles VARAS Dell'AQUILA, Catherine VIAL
Costumes : Marie-Pierre MOREL-LAB, Son : Bertrand NEYRET,
Lumières : Michel PAULET, Affiche : Daniel SANCHEZ-MENTA

 

En images et musique

 

 


Résumé

Vartabed Artak, un jeune homme ambitieux, sûr de lui, débarque dans un monastère arménien en Anatolie centrale au cours de l'année 1896-1897. Sur fond de massacre, le jeune homme tente de mettre en place un "foyer" fonctionnel pour les orphelins d'Erzeroum, victimes des persécutions à l'Est du pays. Et pour lui-même d'ailleurs, ce qui le conduira à la mort.

 


Critiques

...Les Ténèbres et la lumière...
... Au cours de ce récit si touchant, nous entrons dans l'atmosphère lourde et pesante de la vie monacale. Sarkis Tcheumlekdjian ne suggère pas son propre choix : il recueille pieusement des témoignages, inventorie des gestes, les gestes des héros de cette tragédie historique, reconstitue avec intérêt passionné et en même temps avec l'objectivité d'un historien, le microcosme de ce monastère arménien. Il en résulte un spectacle de belles images. Le travail sur les voix n'est pas moins beau. Et les acteurs savent transmettre des émotions ou ménager la distance imperceptiblement bouffonne qui empêche le pathos.

Bernadette BOST (Le Monde)

 

Le Monastère, signé Sarkis Tcheumlekdjian sont des sursauts de lucidité politique et d'amour.
La mise en scène, minutieuse jusqu'à l'inclinaison d'une capuche, travaille sur l'infime fragilité d'un équilibre. De même les acteurs, qui ne peuvent appuyer leur gestuelle sur des accessoires, participent de cette peinture d'une solitude prise au piège de la communauté. A cette distribution judicieuse s'ajoute le dessin exact de la forme. Une mise en scène moins dépouillée qu'on ne l'imagine puisque tout participe d'une écriture ciselée.

Marie-Christine VERNAY (Libération)

 

...La grandeur et la noblesse de la vision. ...
Ce spectacle pour lequel Sarkis Tcheumlekdjian a cherché au fond de lui-même des images, des émotions, des échos enfouis, confirme de façon éclatante la qualité et l'éxigence d'un travail qui, en trois spectacles, a imposé la Compagnie Premier Acte parmi les plus sûrs espoirs de la région. Le douloureux chemin de croix du "Vartabed" Artak, son amour malheureux pour la jeune Chouchane, et à travers lui, le destin d'un peuple, d'une culture promis au génocide, sont mis en jeu avec pudeur, avec justesse, avec une énergie magnifiée par la beauté des images scéniques. Sarkis Tcheumlekdjian affirme ici l'originalité d'une démarche dont on peut déjà, attendre beaucoup.

Jean-Philippe MESTRE (Le Progrès)

 

Diffusion

Centre Léonard de Vinci / Feyzin
Le Radiant / Caluire

"Je considérais comme essentiel, étant juif, et homosexuel
d'écrire une pièce qui parlerait des tortures supportées par ces minorités."
Martin Sherman

Bent

de Martin Sherman

 

Création 1991 > Bent, d'après l'adaptation française de Lena GRINDA

Adaptation et mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Assistant : Catherine VIAL
Avec : Yves BARBAUT, Eric GORIA, Serge PILLOT, Franck TAPONARD, Didier VIDAL
Décors : François DELOSTE, Musique : Eric ALLOMBERT, Lumières : Michel PAULET
Affiche : Rajak OHANIAN

 

En images et musique

 

Résumé

Max est content de lui : il a réussi à obtenir qu'au lieu du triangle rose des homosexuels, on colle sur sa poitrine l'étoile jaune des Juifs. Et puis, au lieu de casser des cailloux, il se contente de les transporter d'un endroit à l'autre, de les empiler avant de les ramener à leur point de départ. Il a aussi obtenu que Horst, autre triangle rose, partage son sort. Dans les premiers camps de concentration de l'Allemagne nazie, on pense encore pouvoir s'en sortir....
Jean-Philippe MESTRE (Le Progrès)


Critique


... Pour jouer la pièce de Martin Sherman, "Bent ", qui met en scène bourreaux et victimes dans un camp d'extermination, la Compagnie Premier Acte a refoulé le réalisme au profit du vrai... Comment dire et surtout comment montrer ce qui se refuse à l'entendement ? Comment incarner un texte qui justement parle de l'oubli du corps, de sa négation ? Comment donner une identité à des personnages qui ne sont que des étoiles jaunes ou des triangles roses ? En évitant tout réalisme au profit du vrai, de la seule vérité scénique, Sarkis Tcheumlekdjian donne voix à la pièce de Martin Sherman, Bent (lire Lyon-Libération du 28 novembre).
Les références à l'Allemagne nazie et à l'extermination de ceux que Himmler appelait "ces gens "ou "genre d'humains" sont constamment présentes,sans toutefois embarrasser la scène et la circulation de l'émotion, du rire... Mise en scène épurée...
La fraîcheur des acteurs, selon Sarkis, permet de dédramatiser les situations et de construire des personnages complexes, d'une superbe fragilité.


Marie-Christine VERNAY (Libération)

 

... Sarkis Tcheumlekdjian a très opportunément apporté à ce scénario quasi hollywoodien la distance nécessaire pour maintenir la crédibilité en gommant les aspects mélodramatiques.
Non seulement "Bent" reste un drame, mais devient aussi un cauchemar. Or le cauchemar, contrairement à l'histoire, peut se répéter. Tcheumlekdjian a su constamment trouver le ton juste, éviter le mélo sans effacer l'émotion, et dans le décor impressionnant de François Deloste...
Il a su aussi aider de jeunes comédiens à exprimer leur énergie, leur sensibilité, à habiter les personnages tragiques et pathétiques de Sherman. Franck Taponard donne au difficile rôle principal une légèreté désespérée, Eric Goria est absolument superbe de vérité et de précision dans celui de l'homosexuel du camp.


Jean-Philippe MESTRE (Le Progrès)

 

... C'est pour Sarkis Tcheumlekdjian à nouveau l'occasion d'affirmer un choix : mettre en scène des pages d'histoire qui ont marqué les peuples, être le porte-parole des minorités, des êtres exclus de la société ou victimes d'amours impossibles.


Myriam SOGHOMONIAN (France-Arménie)

 

Diffusion

Centre Léonard de Vinci / Feyzin

"Je mets en scène des personnages déséquilibrés
mais ce sont les conflits dont je suis victime
qui me servent de point de départ"
Tennessee Williams

La Ménagerie de Verre

De Tennessee Williams

 

Création janv-fév 1989 > La Ménagerie de verre

Mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Avec : Denis FAU, Pierre Stefan MONTAGNIER, Nicole MOUTON, Catherine VIAL
Décors : François DELOSTE, Musique, Nadia BOUTAYEB, Costumes : Etienne COULÉON, Lumières : Michel PAULET, Affiche, Rajak OHANIAN

 

En images et musiques

 
 
 

Résumé

"La Ménagerie de verre " est une pièce sur la solitude des laissés-pour-compte du bonheur. Elle parle de ces losers avec une cruauté tendre qui rappelle presque Tchékhov, sauf que chez Tchékhov la fêlure des êtres résulte d'une impuissance à assurer le désir, alors que chez Williams elle est causée par la vie même.


Critique

Sous une lumière précise et prégnante, dans un réel où l'absence d'accessoires dit l'absence d'espoir, la Compagnie Premier Acte réussit, avec beaucoup de cohésion à rendre compte d'un pathétique proche de Tchékhov ou d'Ibsen, à dérouler le cycle des émotions d'une classe sociale sans perspective qui sait , "que la vraie vie est ailleurs".

Michèle BOUQUET (La Voix du Lyonnais)

La magie de Tennessee Williams a marché, les prestidigitateurs ont su respecter ses règles. Des trois puis quatre personnages, aucun ne quitte la scène, mais sans jamais lasser. L'Amérique en prend plein les dents, au nom d'un futur qui sera bien plus merveilleux que le présent. Et la Compagnie lyonnaise peut se vanter d'avoir su faire passer l'humour féroce du dramaturge made in USA.

A.M (Lyon Figaro)

La mise en scène de Sarkis Tcheumlekdjian tient à distance le naturalisme, privilégiant le songe. Dans cet effet d'éloignement du réel, la pièce de Tennessee Williams acquiert une dimension d'intemporalité. Elle devient le symbole universel des tensions, des douleurs familiales. Ce parti-pris, servi avec un soin extrême par une équipe de jeunes comédiens sensibles et précis, fonctionne, ne parasite pas le texte.

Marie-Christine VERNAY (Libération)

"Rester dans l'univers du rêve et de l'imaginaire." En faut-il plus ? Ainsi médiatisée, la Compagnie Premier Acte présente le spectacle le plus professionnellement abouti qu'on ait vu depuis longtemps. (...) La mise en scène de Sarkis Tcheumlekdjian établit des relations subtiles entre les gestes, la musique, les images "déréalisées" d'un décor qui est comme un paysage mental.

Bernadette BOST (Le Monde)


Diffusion

Espace Albert Camus / Bron - Salle Paul Garcin / Lyon

"Quel masque ne porterions nous pas
Pour conserver notre visage"
Sarkis Tcheumlekdjian

Les Cigales

De Sarkis Tcheumlekdjian

Création février 1986 > Les Cigales

Texte et mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Avec : Patrick AUZET-MAGRI, Isabelle MATHIAS, Pierre Stephan MONTAGNIER, Marie-Hélène RUIZ, Catherine VIAL
Décors : Christian DUBOIS, Musique : Nadia BOUTAYEB, Lumières : Patrice BESOMBE
Affiche : Rajak OHANIAN

 

En images et musique

 

 

Résumé

Si la pièce est empreinte de références à la fable, nous ne trouverons trace ici de nulle morale où, tout au plus, celle que nous spectateurs nous édicterons à nous-mêmes. Il ne s'agit ici pas tant de disserter que de survivre... Les personnages qui se rencontrent et qui se heurtent, sont des individus en sursis, luttant désespérément contre l'indifférence : Moritz, marginal et poète, dont le passe-temps, érigé en règle de vie, est d'assassiner le riche pour sauver le pauvre , et Gatsou, son petit bonhomme de
"soeur", sa compagne d'errance, avec la cruauté et la clairvoyance de l'enfance, la caricature, tuant les fourmis pour que vivent "Les Cigales" ! L'irruption de Katia, jeune femme évadée de sa vie, bouleverse le duo, fait s'abattre les cartes et révéler les failles.


Critique

Après "Avril" l’an dernier, "Les Cigales", un beau spectacle, couleur de crépuscule, cette heure encore proche des folies nocturnes, qu’apaisent pourtant les premières lueurs de l’aube. V. MOINARD (Le Progrès)

Patrick Auzet-Magri, Isabelle Mathias et Catherine Vial vivifient, par leur forte interprétation, un texte étrangement dense et passionnel.
Frédérique GERMAIN-BONNE (Lyon Matin)

Après “Avril“ écrit et mis en scène par Sarkis Tcheumlekdjian, le sujet est autre. L’écriture reste un peu la même, qui semble émaner du corps, des tripes. Texte poétique aux stridences émotionnelles, léger et grave, acide et tendre, il fait sourire parfois par son aspect dérisoire, il touche toujours par sa sensibilité, il peut bouleverser jusque dans ses cruautés. Rose-Marie MINASSIAN (France Arménie)

 

Diffusion

Théâtre de la Platte / Lyon - Centre Léonard de Vinci / Feyzin - MJC Bonneterre / Villeurbanne

"L'espoir c'est la laisse de la soumission"

Raoul VANEIGEIM

Légitime Démence

De Sarkis Tcheumlekdjian

 

Création novembre 1986 > Légitime Démence

Texte et mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Avec : Patrick AUZET-MAGRI, Sarkis TCHEUMLEKDJIAN, Catherine VIAL
Musique : Nadia BOUTAYEB,
Costumes : Sophie COMTET,
Maquillages : Hélène GREMILLET,
Lumières : Patrice BESOMBE, Affiche : Rajak OHANIAN

 

En images et musique

 


Résumé

Une styliste s'identifie peu à peu au personnage central d'un roman inachevé, écrit par l'un de ses amis. Dans ce roman, une danseuse folle court au suicide. La styliste, obsédée par la mort croit de plus en plus qu'il s'agit d'elle, que le romancier veut la tuer. Elle décide d'en finir elle-même. Il l'en empêche. Philippe LANSON (Libération)


Critique

Sujet ambitieux, périlleux même pour Sarkis Tcheumlekdjian que celui de la folie, celle qui atteint Sarah, jeune styliste aux tendances suicidaires, aux prises avec Pénélope, héroïne de roman à laquelle elle s'identifie et s'affronte. Séquestrée depuis cinq ans dans une cave obscure par l'auteur-même du roman. Une écriture en maturation qui a le goût des fruits encore verts. Carole CHATELAIN (Lyon Figaro)

Légitime Démence, pièce brûlante sur les arcanes de l'amour et de la folie, vaut mieux que son titre... Le rire supplée aux effets scéniques intempestifs. Un rire tourné vers l'intérieur, qui dérange et séduit. Philippe VECCHI (Libération)

On retrouve dans "Légitime démence" comme dans les autres textes de Sarkis Tcheumlekdjian les préoccupations de l'auteur metteur en scène. L'Amour, la Mort, l'Autre, les autres. Le livre-Ecriture/Parole est là encore, bien présent sur scène, et l'utilisation d'autres objets simples tissent une trame où le spectateur se repère dans les métaphores, le langage, le foisonnement des mots qui ébranlent, remuent, appelant à la sensibilité de chacun. Rose-Marie MINASSIAN (France Arménie)

 

Diffusion

Les Clochards Célestes / Lyon

"Si tous les arbres de la terre étaient des crayons
toute l'eau des océans de l'encre,
cela ne suffirait pas pour écrire toutes les horreurs dont je fus le témoin."
Avril 1915

Avril

De Sarkis Tcheumlekdjian

Création mars 1985 > "Avril"

Texte et mise en scène : Sarkis TCHEUMLEKDJIAN
Avec : Eurik ALLAIRE, Patrick AUZET-MAGRI, Nadia BOUTAYEB, Brigitte FROMENT, Sarkis TCHEUMLEKDJIAN, Pierre-Hugues VAUTEY, Catherine VIAL
Lumières : Michel TOUITOU, Musique : Nadia BOUTAYEB, Affiche : Rajak OHANIAN

 

En images et musique 

 

 

 

Résumé


Le théâtre peut-il parler du drame qui frappa, il y a aujourd'hui 70 ans le peuple arménien ? Avec la témérité et la foi de la jeunesse, et ce besoin de retrouver des racines qui est la marque de sa génération, Sarkis Tcheumlekdjian a écrit "Avril " la première pièce à traiter du génocide de 1915.

Le sujet est fort. Sarkis Tcheumlekdjian le traite dans un lieu unique, la chambre-atelier où Dakenik vit et peint. Le passé, les souvenirs du massacre qui a ensanglanté le jour de ses noces, les ombres de sa mère, de sa jeune épouse martyrisée, de ses amis l'assaillent.
Le présent, c'est cette nuit de veille avant le geste (purificateur ?). L'avenir c'est Eva, partant, sa valise à la main, entre deux gestapistes. Dans sa pièce, Tcheumlekdjian aborde de nombreux thèmes : les génocides, le terrorisme, l'aventure individuelle dans la tragédie collective.


Critique


"Il y a là une conviction et une ambition qui ne sont pas courantes. Avec ce spectacle ambitieux, la toute nouvelle Compagnie Premier Acte fait une entrée à remarquer sur la scène théâtrale lyonnaise". Pierre MOULINIER ( Le Progrès )

 

Diffusion


Théâtre de la Platte / Lyon

Spectacles disponibles actuellement

Haut de Page

Premier Acte
18 rue Jules Vallès
69100 Villeurbanne
Tél + 33 (0)4 78 24 13 27
cie@premieracte.net